[RP] A la recherche de job !

(Je poste ici, pour faire un RP, mais hors boutique, car je ne compte pas acheter, si la vendeuse décide que ce sujet doit être déplacé, alors qu'elle n'hésite pas.)

Alors que le soleil descendait lentement dans le ciel, laissant une ombre immense s'installer insidieusement sur la vallée, Osae parcourait les rues de cette drôle de cité. Que de gens étranges, tout ces natfis, si beau et parfait, mais tellement... Vide ? Oui, vide, c'est l'impression que lui donnaient ces gens là. Pas humains,pas capable de réagir sur un coup de tête, toujours trop réfléchis, sans coeur. Bref, ces gens là l'inquiétait, mais, les il n'en était pas pour autant moins séduit par les femmes d'Ashkore... Alors qu'il vagabondait, sans but apparent, il prit la route de Trastyl, le quartier du commerce. A cette heure là, la plupart des êtres commençaient à ranger leurs établis, certains étaient déjà fermé depuis un certain temps, d'autres encore pleins de clients, ne semblaient pas être si pressés.

Vînt alors cette enseigne : Magasin de Fournitures générales. Juste intrigué, Osae entra, afin de regarder. De toute manière, ses quelques Aphliz ne lui auraient même pas permis de se payer une petite auberge cette nuit là. De toute manière, il n'avait pas sommeil, et prévoyait de partir pour une aventure nocturne au coeur de la forêt, ou même autre part..

A l'intérieur de l'échoppe, tout un tas d'objets en tout genres, sans grandes valeurs, plus ou moins intéressants ; Après tout, il est bien écrit fournitures générales, au moins, on y trouve de tout.

Tout à coup lui vînt une idée brillante... Son plus grand talent a toujours été de subtiliser des objets, ou de parvenir à dégoter le nécessaire pour n'importe quelle situation. Pourquoi alors ne pas proposer un peu ses services au marchand ou à la marchande, en échange d'Aphliz, ils ont surement besoin de gens pour récupérer quelques trucs supposait-il.

Il se décida à appeller quelqu'un, puisqu'il n'y avait pas de vendeur apparement ;

"Hey ? Y'a quelqu'un ? J'aimerai bien vous aider !"

Mais personne en vue, personne ne vînt. Il se posa donc sur le premier rebord d'échoppe qu'il trouva, les coudes en arrière, dos au comptoir... Pas vraiment la bonne position pour attendre quelqu'un qui viendrait de l'intérieur.

C'était un jour comme un autre dans une des boutiques les plus fréquentée de la ville. Izaia coupait, taillait, cousait tout en tenant le crachoir à tout le gratin de la ville pendant que sa fille parcourait les rayons carnet et crayon en main à la recherche de la moindre disparition. Pas que les vols soient choses commune en Ashkore, juste que le plus gros des clients de la matinée ne venaient jamais pour elle mais pour les talents de tailleuse de sa mère. Et qu'il lui fallait bien s'occuper pour résister à l'attrayant soleil qui resplendissait derrière la fenêtre. Petit à petit, à l'approche de l'heure du repas la boutique se vida lentement.

'Je sort Ellys!'

La jeune commerçante n'eut pas le temps de lever la tête que déjà sa mère disparaissait dans la rue. Apparemment elle avait réussi à se débarrasser de tout ses petits chiots accrochés à ses basques... Ellys, donc seule pour le repas, s'absenta quelques instants à l'étage (la partie habitée de la bâtisse, le rez-de-chaussé étant réservé à la boutique) pour se servir un reste de bouillon de la vieille et redescendit à son étal pour finir son inventaire. Elle attrapa le gros livre de comptes et s'assit derrière le comptoir à même le sol, son assiette dans une main, une plume dans l'autre. Une fois son assiette fini elle poursuivit ses comptes assidument, renvoyant de temps à autre les clients de sa mère qui n'était toujours pas rentrée. Habitués au caractère de sa mère, elle ne s'en inquiéta pas plus que ses clients.

Beaucoup de gens son incapables de rester des heures d'affilées face à tous ces chiffres, Ellys elle pouvait y passer la journée sans voir le temps passer. C'est d'ailleurs ce qui arriva. Elle s'endormit doucement, toujours assise derrière son comptoir. Sans avoir fermé la boutique.

Sans quoi elle aurait peut-être passer la nuit ainsi avachie derrière le comptoir. En effet, en fin de journée, vers l'heure à laquelle elles avaient coutume de fermer boutique, une voix s'éleva dans le petit commerce.

"Hey ? Y'a 'el'un ? 'aim'ai b'en vous 'der !"

La jeune femme releva brusquement la tête, tirée d'un songe dont elle ne se souviendrait sans doute jamais. Elle mis quelques instant avant de comprendre que quelqu'un était entré dans sa boutique. Elle se releva péniblement en s'aidant du comptoir, fit tomber au passage un encrier, heureusement vide, qui se brisa sur le sol et aperçu un jeune homme à contre-jour accoudé à un meuble un peu plus loin, lui tournant le dos.

"Je peux... vous aidez?" articula-t-elle, d'une voix encore endormie.

Alors qu'il attendait, dos au comptoir, observant le décor autour de lui, Osae se demandait si quelqu'un allait vraiment lui répondre. Après tout, à cette heure-ci, beaucoup avaient déjà fermés boutique. Il commençait d'ailleurs à trouver étrange que personne ne s'active pour fermer celle-ci. D'un côté, il n'allait pas s'en plaindre, soit quelqu'un allait lui répondre, soit il oublierait un instant les bonnes manières et irait faire un petit tour dans la boutique, au cas ou il tombe sur quelque chose d'intéressant.

Mais, ses quelques secondes de divagations plus ou moins moralement correctes se terminèrent bien vite quand Osae entendit une agréable voix féminine répondre à son appel, venant de derrière lui.

"Je peux... vous aidez?"

Quelque peu surpris d'une présence ici, n'ayant entendu aucun bruit de pas, ni portes ni rien, Osae sursauta. Du moins, ce n'est pas cette voix qui l'interpella, mais un bruit de verre cassé. Avec celui-ci, il entendit aussi le tintement de nombreux ornements, surement des colliers, bracelets et boucles d'oreilles. Il se retourna donc rapidement, en alerte, et aperçut alors la vendeuse qui venait de lui répondre. Sa surprise fut double, car c'était une magnifique femme qui se tenait face à lui. Certainement plus âgée que lui, mais néanmoins sublime. Des longs cheveux bleus, des yeux éblouissants, et une tenue qui lui semblait bien extravagante, lui qui pourtant ne suivait guère les coutumes costumières. Cette personne, ayant bien 10 centimètres de plus que lui en imposait. De plus, depuis son arrivé, Osae ne cessait de regarder les femmes d'Ashkore. Elles lui semblaient si irréelles, mystiques, mystérieuses, et ça, c'était ce qu'il préférait par dessus tout, le mystère.

Il se tenait donc face à elle, qui d'ailleurs, n'avait pas l'air d'être très en forme, ce n'était peut-être qu'une impression, mais il pensait sincèrement qu'après quelques heures de sommeil, celle-ci irait certainement mieux. Il s'essaya à la parole, mais ses premiers mots s'étouffèrent dans sa gorge. Donnant quelque chose comme ;

« Jegff, heuff, j'aurhh besgh, beso... »

Il ferma alors la bouche un instant, se rendant compte de l'air stupide qu'il devait avoir, secoua légèrement la tête, comme pour se remettre d'un mauvais coup sur le crâne, et, sans vraiment la regarder dans les yeux, tenta d'engager la discussion. Vous savez lorsque vous parlez de à quelqu'un de tel façon que celui-ci ne sente pas votre haleine, détournant la tête, évitant tout contact visuel, sans paraître trop impoli. Osae semblait vraiment doué à ce jeu là et repris donc la parole, s'assurant qu'il parlerait clairement.

« Voilà, j'ai besoin d'argent. Alors j'aimerais savoir si vous avez un truc à m'refilez voyez ? ... »

Cette sentence fut vite envoyé, et, toujours aussi géné, il baissa la tête, feintant de remettre en place sa veste-corset, à la forme très particulière, pratique pour gambader, désagréable durant les périodes de grand froid.

Surement pour ajouter à l'embarras, le drôle d'Oiseau d'Osae décida, sans que son propriétaire n'ai le temps de le remarquer, de se jeter derrière le comptoir de la vendeuse, surement pour ingurgiter les bouts de la chose qui venait de s'écraser par terre. Cette chose mange vraiment n'importe quoi, mais surtout les Aphliz de son maître. C'est l'une des raisons qui pousse souvent Osae à jurer sur le dos de l'Entitée qui lui a tout retiré à son arrivée en Ashkore, hormis cette drôle de chose. Toujours est-il qu'il allait certainement devoir s'excuser, et s'excuser signifier parler encore plus, ce que pour l'instant il redoutait quelque peu.

La première phrase qui parvint aux oreilles d'Ellys était pour le moins incompréhensible: "Jegff, heuff, j'aurhh besgh, beso...", elle haussa un sourcil, se demandant si le jeune homme parlait bien la même langue qu'elle. Le voyant secouer la tête comme pour remettre de l'ordre dans son esprit elle en conclut qu'il devait juste s'attendre à ne trouver personne dans la boutique. Donc sa mère était toujours dehors. Donc ce jour resterait dans son livre de comptes comme une catastrophe budgétaire.

Le jeune homme repris un détournant le regard, qu'Ellys tentait de suivre tant bien que mal, mais bien plus distinctement cette fois,
« Voilà, j'ai besoin d'argent. Alors j'aimerais savoir si vous avez un truc à m'refilez voyez ? ... », avant de reporter son attention sur son étrange veste. Ça pour sur, heureusement que la mère d'Ellys était absente. Il ne serait pas repartit de sitôt.

La vendeuse eu un mouvement de recul lorsque l'étrange volatile se jeta à l'assaut de l'encrier brisé et le regarda un instant, sceptique, tenter d'engloutir les bris de verre. Pour sur la bestiole devait être unique. Un petit quelque chose au fond d'Ellys se réjouit de ne pas faire partit des aventuriers, au moins pas de cadeaux malvenus de la part de l'Entitée...

Ellys attrapa le gros livre relié qui lui servait d'inventaire, et fouina dans les dernières pages quelques instants, espérant trouver de quoi satisfaire à la demande de l'étrange individu, étant incapable de répondre puisqu'elle c'était endormie sur son travail. Hélas pour lui, son dernier restockage ne datait pas de long et elle ne trouva rien de susceptible de l'intéresser. Elle releva la-tête en secouant négativement la tête.

"Je suis navrée mais je n'ai actuellement rien à vous proposer, peut-être auriez vous eu plus de chance avec les affaires de ma mère mais elle n'est toujours pas rentrée. Je vous proposerai bien de l'attendre si j'étais certaine de son retour prochain... A moins que votre requête soit urgente monsieur?"