[RP] A la découverte d'une Porte-Monde !

[... La muraille et le Disciplas]

L'air subit une légère distorsion l'espace d'un instant, puis, dans un résidus magique, comme pour la disparition, une forme humaine apparut au pied de la statue.

Contre le mur de la grande salle, les deux Gardes de l'Entitée semblaient encore plus resplendissant, à l'image de leur vraie incarnation. L'endroit paraissait immense, et surtout, très actif. Un bruit de lame, de cliquetis d'armures. Des gens marchant en tout sens, tous affairés à telle ou telle tâche.

La décoration était simple. Des pierres, des drapeaux qui pendaient aux murs, et des pierres. La salle immense semblait être le centre de la forteresse, puisque c'est ici que se trouvaient entreposées, rangs après rangs, les milliers d'armes que fournissait l'endroit. Il y avait de tout, et même de l'impensable, des hache expérimentales, des épées constitués de plusieurs parties... Et au fond, en face de la statue, un long couloir, menant certainement à ce qui devait être le champ de bataille.

Osae trouva d'abord l'endroit passionnant. S'émerveillant d'avoir été téléporté ainsi dans une nouvelle réalité. Puis, il commença rapidement à se poser des questions sur l'agencement de l'endroit; Une salle, une statue, un couloir, et c'est tout ? Il avait pourtant entendu que la forteresse était un vrai château, remplie de pièces, de couloirs glauques et de cachots!

Mais il oublia vite ces questionnements, et se jeta sur les armes entreposées le plus proche de lui. Il s'empara de la première lame qu'il trouva et lui fit rapidement faire quelques cercles dans l'air. L'objet d'un métal noir ressemblait à ces dessins fantastiques que dessinait les humains dans le "monde normal", ces épées portées par des créatures maléfiques, avec des dents et des formes bien étranges.

"Waw ! Magnifique !"

Déjà il avait oublié qu'Andralis n'était pas encore arrivé, et rêvait d'essayer toutes les armes de l'endroit... Mais quelques mètres plus loin, quelqu'un marchait dans sa direction, le pas lourd, et la fureur dans l'oeil.

Spoiler:

Après quelques légère fluctuations le chevalier sortit à son tour de la statue. Il fit quelques pas ne prêtant pas attention à son nouveau compagnon qui s’était précipité vers les armes et regarda partout en tournant sur lui même. Impressionnant. C'était impressionnant de voyager comme ça.
Ce changement de... décor... d'ambiance... Tout ces sons de cliquettement et d'affrontement lui rappelait ses rêves de chevalerie de son enfance. Que d'émotions face à cette nouvelle vie qui s'offrait à lui ou tout était impressionnant. La statue, le portail, son compagnon et l'étalage d'arme devant lui, l'homme à l'air furieux qui arrivait derrière Osae, la ville entière,... Attendez... L'homme à l'air furieux qui arrivait derrière Osae.
Andralis reprit ses esprits, l'homme n'était plus qu'a quelques mètre de son nouvel ami, une lame ensanglanté a la main. Son cerveau figea la scène une seconde. Jamais il n'aurait le temps d'arrêter la frappe il était trop loin, trop lourd. Prévenir Osae ? Oui mais il fallait ralentir l'homme il avançait trop vite... Une seconde plus tard, le chevalier concentrée prenait de l'élan pour projeter sa lance. Elle n'était pas fait pour ça et il n'avais rien fait de tel depuis un moment. Mais cela aurait le mérite d'attirer l'attention du nouveau venu moins sympathique que le premier nouveau venu.

"Derrière toi le comédien !"

Tout en hurlant pour vider ses poumons, Andralis projeta sa lance en direction de l'agresseur qui levait déjà le bras en continuant de se rapprocher. Un tir destiné à être mortel. Mais avec du mauvais matériel, de mauvaise condition, et un corps qui n'avait pas récupérer de ses mois de survie. Aussi la lance ne fit que voler mollement en tournant sur elle même, ratant de toucher sa cible de la pointe en fer. Par contre le manche percuta de plain fouet le nez de l'homme qui recula sous le coup en poussant un juron.
Ce n'était pas ce que voulait Andralis, mais avec ça le comédien pourrait faire quelque chose... à condition qu'il sache se battre. Après tout le chevalier n'en savait rien... Son sang se glaça en se disant qu'il venait de faire une erreur et il se mit à courir dans la direction des deux hommes en sachant très bien que si problèmes il y avait il arriverait certainement trop tard.

Divinité

Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Pu*ain d'humains débiles !!!

Telles furent les mots que cracha le Soldat de Paladith après avoir été percuté par un manche de lance, qui plus est de mauvaise facture. Le nez en sang, il ne lui fallut pas longtemps pour reprendre ses esprits, et se précipiter, l'air plus qu'énervé, sur Osae qui venait à peine de remarquer son "aggresseur", sa drôle d'épée toujours en main.

"Oh... mer*e..."

Prenant une position de combat, épée tendue vers son adversaire, il attendait l'assaut. Comprenant tout de même qu'une méprise avait été faite. Il ne s'agissait pas d'un de ces démons, mais bien d'un des soldats de leur camp, qu'ils venaient de provoquer, puisqu'ils étaient manifestement les deux seuls humains présents.

D'un coup maîtrisé et rapide, l'adversaire furax désarma Osae, sans aucun problème. L'aspergeant par la même du sang de ses ennemis qui goûtait toujours de la lame.

Fixant Osae, puis Andralis un peu plus loin qui avait commencé à courir avant de comprendre qui lui faisait face, la fureur dans l'oeil, le soldat entreprit les présentations d'une voix tonitruante.

"Elthroar, chef de la division humaine, chargé de la surveillance des énergumènes qui traversent ce maudit portail...."

Il marqua une courte pause, tentant de se calmer, essuyant par la même le sang qui coulait de son nez. Et reprit son discours, toujours aussi énervé, tentant tant bien que mal de ne pas réduire ces êtres à l'état de poussière.

"Peut-être vous attendiez-vous à ne voir que des ennemis, et que tout soit beau et resplendissant pour vous, mais NOUS messieurs, NOUS vivons la guerre sans fin ! Chaque jour, des milliers de nos hommes tombent, chaque jour ils souffrent et meurent, tandis que vous pouvez sacrifier vos vies une infinité de fois.

Notre réalité existe sans vous ! Nous existons ! Nous ne sommes pas vos larbins ! Alors vous allez nous rendre service, vous équiper et vous rendre immédiatement sur le champ de bataille..."

Il ferma les yeux. Tentant de surmonter sa colère. Et finit son discours, cette fois-ci avec un peu plus de calme.

"Et dire que j'ai quitté mes hommes juste pour venir accueillir deux impertinents... Bref, oubliez ce que je viens de dire à l'instant, il nous faut vous informer sur les modalités du champ de bataille. Qui sont réellement nos ennemis, et ce que nous attendons de vous, humains. Prenez une arme, et suivez-moi."

A présent bien plus calme, il se retourna et emprunta un bout de tissu qui traînait sur un banc plus loin, dont il se servit pour essuyer sa lame qu'il rangea de suite dans son fourreau immense. Puis, il s'approcha du mur ou se trouvait un colimaçon, et réajustant son armures de part en part, attendit que les deux aventuriers se décident dans le choix de leurs armes.

*Bien... Mon nouveau compagnon a frappé un soldat du coin... et je viens de me faire sermonner à peine arrivé. Accueillante cette porte-monde tiens...*

Osae était légèrement déstabilisé. Habitué à vivre de folles aventures sans avoir à écouter plus gradé que lui. Juste lui et l'aventure. Voilà qui l'avait troublé... Les portes-mondes n'étaient-elles pas toutes aussi agréables que les autres ?

Il avait déjà entendu ces histoires de Zodiaque, comme quoi chaque personne entrait en résonnance avec l'esprit de telle ou telle porte... Se pourrait-il que le monde réagissent différemment avec diverses personnes ? Voilà qui lui paraissait un peu stupide, et surtout, encore plus déstabilisant.

Néanmoins, le temps n'était pas au badinage, son "supérieur" comme il le comprenait, lui avait dit de choisir une arme, et de le suivre, afin de comprendre ce qui se passe sur le champ de bataille... Il fallait agir, et cesser d'être tant perturbé.

Il jeta un bref coup d'oeil vers Andralis, cherchant à savoir si lui aussi était dans l'incompréhension de ce qui arrivait. Ne trouvant pas la réponse derrière le masque du personnage armuré, il se contenta d'avancer, de manière plus sobre, moins excitée qu'à son arrivée, une arme qui lui plairait...

Les marteaux ? Non, il faut être une masse de muscle. Lance ? Il n'avait aucune maîtrise de ces objets. Armes de jets ? Arcs ? Lance-glace ? Couteau ...

"Lances-Glaces ?!"

Que pouvait bien signifier un tel nom, écrit sur le montant en bois qui retenait un énorme tas d'armes différentes, rien n'était stipulé sur l'utilité réelle de ces armes.

Il s'empara donc de ce qui lui semblait le plus simple à maîtriser dans cette catégorie. Une cimeterre, parfaite épée courbe pour tout guerrier agile... L'objet était froid, glacé même, et très rapidement, ses doigts lui firent mal. Il tenta néanmoins un ou deux mouvements pour essayer l'arme.

Un souffle glaciale s'échappa de la lame lorsque il dessinna son premier arc. Puis, un second. Le troisième coup, intentionnellement plus fort, propulsa l'air glacé à quelques mètres de lui, heurtant d'autres armes qui tombèrent de leur étagère, adoptant par la même la couleur blanche. Ils venait de glacer de simples objets, en utilisant seulement son arme comme une arme normale... Voilà qui était fabuleux, mais aussi effrayant...

Et douloureux. La cimeterre avait atteint un seuil de température insupportable, qui brûla la main de son porteur. Il dût lâcher l'objet malgré lui, sous peine de perdre une main... Et resta bouche bée, sans comprendre ce qu'était cet objet, tout ces objets "magiques", et pourquoi il n'avait pas pu le porter plus de quelques instants...

Ne désirant pas plus se faire attendre, il reposa l'arme du mieux qu'il put (déjà elle avait retrouvée une température quasiment normale), et fit volte-face, tombant sur deux dagues de cristal, magnifique. *Elles doivent être normales*, pensa t-il. Il s'en empara, heureux de voir qu'elles ne le brulèrent pas, ou ne provoquèrent pas d'effets malencontreux, et les enfila à sa ceinture. Puis, il se rapprocha du Soldat, jetant un dernier coup d'oeil à Andralis, qui d'ici semblait tout aussi perdu que lui.

Face à lui, le garde affichait un sourire moqueur, mais il préféra éviter une quelconque remarque qui aurait pu lui valoir un ravalement de facade direct, et attendit seulement l'arrivée d'Andralis, comme prêt pour la bataille.

HRP:

Andralis avait cessé de courir pour trottiner avant de s'arrêter quand le soldat se mit à les sermonner. Rassuré après que Osae est été désarmé, le chevalier s'en voulait de sa maitrise mais ils n'avaient qu'a mettre un écriteau et arriver l'arme au fourreau aussi...

Tout en écoutant le sermon, Andralis alla récupérer sa lance et revint près de son compagnon. Donc des gens mourraient vraiment. Mais lui ne pouvait pas mourir. Il faudra en apprendre sur ces modalités car même sans mourir prendre un mauvais coup n'était pas une idée qui plaisait au chevalier.

"Lances-Glaces ?!"

Choisir une arme avant d'aller plus loin, il avait la sienne non ?

"-WOOOO !"

Andralis se tenait près d'un présentoir d'arme qui venait après un grand vent froid, d’entièrement se congeler. Restant sur ses appuis les bras écartés il tourna lentement la tête vers Osae qui venait de laisser tomber l'arme apparemment douloureuse à tenir. D'accord c'est pour cela qu'il fallait choisir une arme... Certaines étaient... plutôt étranges et exotiques... voir magiques... Regardant autour de lui, il constata de l'étalage d'engin de mort. Il savait manier plusieurs armes, il avait fait ses classes après tout, mais c'est avec une lance qu'il se débrouillait le mieux, il n'hésita donc qu'une seconde avant de fixer la sienne dans son dos et d'aller près d'un présentoir ou plusieurs armes d'hasts attendez patiemment leur tour.

Plusieurs inscription désignés des effets intéressants mais si c'était aussi dangereux que l'épée venait d'utiliser cela semblait présenter peu d’intérêt. Il tendit tout de même le bras pour attraper une lance foudroyante... qu'il lâcha rapidement après la décharge qu'il venait de se prendre. Non pas que la douleur fut extrême... mais c'était une sensation étrange. Et a la quelle il n'avait pas le temps de s'habituer présentement vu le regard inquisiteur du soldat agressé plus tôt Osae semblait prêt.

Andralis attrapa un bel épieu en acier qui semblait de bien meilleur qualité que sa piètre lance. Plus lourd certes, mais il avait aussi moins de chance de se briser. Attrapant une lame courte au passage il revint vers Elthroar en fixant le ceinturon raccroché au fourreau de l'épée.

"Excusez moi pour tout à l'heure c'est les réflexes. Et maintenant ?"

L'homme grogna quelque chose avant de leur indiquer d'un geste de le suivre.

"Venez je vais vous expliquer en route."

Aussi le chevalier lui emboita le pas à travers la forteresse où, passé les premiers bâtiment, on trouvait une effervescence folle, des hommes courant dans tout les sens, soldats médecins, transports. Il est certains que cet endroit devait être actif 100% du temps. Délaissant son environnement Andralis fixa son attention sur leur guide qui avait commençait à parler. Autant ne pas le vexer une seconde fois

Divinité

Poursuivant leur ascension difficile vers les hautes strates de la forteresse, traversant salles d'entrainement, salles de soins, salles de trésors de guerre, lieux de rencontre... Andralis et Osae suivaient leur guide qui leur contait quelques histoires.

"Sachez avant toutes choses que les armes magiques ne sont réservés qu'aux meilleurs combattants du royaume de Paladith & Osynthur, ils se voient remettre des objets particuliers, gantelets et armures spéciales, afin de pouvoir les porter. Les plus fous se lancent bien sûr sans cela, mais finissent par mourir, brûlé, électrocutés, congelés. Bref, de parfaits humains irréfléchis..."

Ils empruntèrent un dernier escalier, et déboulèrent enfin sur l'extérieur. Perchés sur le chemin de ronde, dans la pénombre du décor provoquée par un ciel nuageux, menaçant à n'importe quel instant d'éclater en un puissant orage, ils pouvaient observer le massacre incessant... Des rangs de soldats, lignes après lignes, avançaient vers l'ennemi. Y avait-il leur camp en face ? Un château ? On ne pouvait le dire, car seule une plaine gigantesque s'offrait à leur yeux... Et des milliers de lumières, certainement des torches, tenus par les soldats alliés et ennemis.

Ne laissant trop le temps aux aventuriers d'observer plus l'endroit, Elthroar entama un briefing de guerre pour le expliquer leur buts dans cette bataille.

"Vous, humains, êtes dotés en ces lieux, d'un pouvoir qui nous surpasse tous. Vous ne sentirez plus autant la douleur, votre endurance sera décuplée, vos capacités aussi, faisant de vous des leaders incontestés si tel est votre but. Vous pourrez aussi servir d'assassin, infiltrer les troupes, et faire tomber les têtes meneuses de l'armée adverse... De toute façon, lorsque votre corps meurt, la force de Paladith & Osynthur vous téléporte instantanément ici... Avec son lot de souffrances bien sûr."

Il fit une pause et désigna de grand tour en bois qui s'étendaient un peu partout sur le champ de bataille.

"Ceci représente des camps provisoires. Nous l'entourant généralement de défenses, y plaçons archer et mages de guerre pour "marquer" notre territoire. C'est ainsi, et seulement ainsi que nous gardons l'avantage..."

Il fit une pause et se retourna vers les êtres humains, les regardant d'un air profond, il continua ;

"Chaque fois qu'un être humain entre ici, le champ de bataille lui paraît toujours différent. Les camps n'existent parfois plus. Certaines fois les batailles ne font pas rage...

Mais peu savent réellement ce qui se passe ici. Nous connaissons des périodes de paix relative. Seulement, aucun être humain ne s'est décidé à écrire à propos de notre monde, à chercher qui était derrière toutes ces guerres, ce que nous vivons chaque jour, saison après saison, années après années... Nombre de chef de guerre ennemis sont tombés sont les lames. Mais cette nation démoniaque n'a de cesse de se refonder, et de nous assaillir...

Ce n'est pas aujourd'hui que vous ferez une grande différence dans la guerre, néanmoins, si quelques têtes tombent, ce sera au mieux. Emork, 97ème commandant Démoniaque des troupes de nos adversaires a lancé récemment un assaut massif contre nos armées. C'est à présent un combat incessant, batailles rangées après batailles rangées nous tentons de les repousser...

Désorganisez leur rangs, et déjà, vous pourrez vous targuer d'avoir servi une noble cause pour une fois dans votre vie."

Après ce long et lourd briefing de guerre, Elthroar se retourna vers le champ de bataille. Et, le dos tourné à ses "apprentis", demanda ;

"Avez-vous des questions, c'est maintenant qu'il faut les poser"

*Waw, tellement d'informations ... Jamais je n'aurai pensé que les portes-mondes pouvaient être si ... Vivantes ? Profondes ? ... Pourtant les autres que j'ai visitée semblent super calmes. J'ai peut-être raté des trucs*

Osae se sentait déstabilisé. Lui qui pensait vivre dans un monde plein d'aventure et d'amusement. Lui qui rêvait d'être le héros des gens oubliés et se faire connaître, faisait face à des difficultés humaine, des choix moraux, la guerre. Lui qui ne voyait les portes-mondes comme un terrain de jeu, venait de voir son monde perturbé. Ainsi la vie existait dans les portes-mondes, et les légendes sur des guerriers ayant disparu dans celles-ci, fait le choix d'y vivre jusqu'à la fin... Peut-être étaient-elles vraies...

Soudain plus sérieux qu'il ne le fut jamais, Osae se tourna vers Andralis.

"Mon ami, je crois que nous sommes tombés sur quelque chose qui nous dépasse... Pour ta première excursion, c'est un peu dur..."

Le visage sans expression qu'il affichait ne signifiait qu'une chose ; Osae se sentait impliqué, se sentait vivre, et enfin voulait prouver qu'il valait quelque chose...

"Je ne sais ce que tu penses de tout ça... Après tout, où se trouve le réel dans un tel monde ? Mais j'ai très envie d'aider ces gens... Notre guide à raison, nous venons ici pour "jouer", mais tout ça nous dépasse vraiment."

Il marqua une courte pause, jetant un coup d'oeil à Elthroar qui observait le champ de bataille, le visage lourd de sentiments, semblant sur le poids de verser quelques larmes pour ses soldats perdus... Cela eu pour effet de renforcer la motivation du jeune guerrier qui s'approcha du rempart, lui aussi tourné vers le champ de bataille et s'adressa au guide sans détourner le regard.

"Elthroar... Je vous remercie de vos enseignements. Je compte bien servir Paladith & Osynthur, et défendre vos hommes du mieux que je peux."

Andralis écouta attentivement les informations tout en continuant de jeter des regards autours de lui. Un monde perpétuellement en guerre ? Andralis avait connu plusieurs fois les batailles sur le front durant quelques mois. Mais depuis toujours ? Ces gens avaient besoin d'aide et il avait cassé le nez de leur guide... Mais bon les réflexes c'est comme ça et pas autrement, et vu l'état de cette "porte-monde" ça pourrait le sauver ici. En l'entendant parler, le jeune chevalier se tourna vers Osae

"Mon ami, je crois que nous sommes tombés sur quelque chose qui nous dépasse... Pour ta première excursion, c'est un peu dur... Je ne sais ce que tu penses de tout ça... Après tout, où se trouve le réel dans un tel monde ? Mais j'ai très envie d'aider ces gens... Notre guide à raison, nous venons ici pour "jouer", mais tout ça nous dépasse vraiment."

Puis celui ci se tourna vers Elthroar pour continuer.

"Elthroar... Je vous remercie de vos enseignements. Je compte bien servir Paladith & Osynthur, et défendre vos hommes du mieux que je peux."

Andralis était d'accord avec le fait qu'il fallait aider ces gens. Mais c'est vrais que son ami le comédien n'était pas un guerrier, bien qu'il ai manifestement des compétences il n'avait certainement jamais connu une vrais bataille... Le jeune chevalier releva la tête en direction d'Elthroar en resserant les attaches de son casque

"Oui le comédien à raison on fera ce qu'on peut pour vous, je vous dois bien ça pour le nez. Emork, 97ème commandant Démoniaque... Je n'aime pas les gens portant des titres... J'ai donc une seule question. Où devons nous aller ?"

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