[RP] Une envie d'épique bataille

En ces jours nouveaux, marquant le début de la dernière saison, Osae était heureux. Tout se passait à merveille dans cette magnifique ville. Portant toujours ses légers vêtements, qu'il vente, pleuve, ou que le soleil rayonne, rien ne devait entraver ses mouvements.

Autour de lui, son drôle d'oiseau de feu tournoyait, semblait quelque peu nerveux. peut-être était-ce à l'approche de la grande statue des gardes de l'Entitée.

Néanmoins, Osae était curieux de savoir ce que renfermait ce monde alternatif. "Porte-Monde de la Droiture et de l'Honneur" voilà des concepts qui lui paraissait bien étranger. Pourtant, il avait entendu au détour d'une taverne quelques rumeurs concernant l'impossibilité de mourir, d'épiques batailles, e le choix de n'importe quelle arme.

C'est pourquoi il s'était rendu dans le quartier des Disciplas. Nerveux à l'approche des hybrides-soldats qui gardait l'endroit, il préféra tout de même attendre avant de pénétrer ici. Attendre qu'une "proie" passe par là. Se battre, c'était marrant, mais avec quelqu'un, c'était encore mieux. Ainsi il s'assit au pied de la statue, attendant le passage d'un heureux innocent, pour l'emener se battre dans la porte-monde.

Heureux et innocent, Andralis marchait dans la rue d'un air fier... Totalement perdu en vérité. Il s’arrêtait de temps en temps pour essayer de se repérer mais peine perdu. D'autant que cela le dérangeais de se balader ainsi une lance a la main sans savoir où et de quoi il allait vivre ici.

"Je suis... définitivement... perdu..."

Le chevalier finit par s'asseoir sur un banc en soupirant. Il posa sa lance à côté de lui puis retira son casque pour souffler un peu et profiter du vent sur son visage. Souriant il se laissa aller a écouter les passants et profiter du beau temps. Ce que ça avait pu lui manquer... Les gens... Mais en lui il avait tout de même rudement envie de tester cette lance. Certes pas de la qualité de celle qu'il avait "perdu" mais d'un autre côté... Il n'avait pas fait un vrais combat depuis près de 5 mois. Les entrainements c'est bien mais il allait finir par rouiller.
C'est en pensant à tout ça que le jeune chevalier doré, les yeux fermée sous le soleil, profitait du début de sa nouvelle vie... Et essayait de se rappeler du chemin à suivre accessoirement.

Osae observait la foule défiler devant lui; marchands, citoyens, enfants, soldat en armure dorée et armé, forgeron... Soldat ? Quelqu'un avait piqué sa curiosité. Un jeune homme venait de s'asseoir, et avait retiré son imposant casque.

Imposant, c'est ainsi que Osae le voyait, lui qui ne portait que de légers vêtements et n'avait jamais pu enfiler une quelconque armure, se retrouvait face à un tas de métal ambulant, et voyant... Celui-ci semblait heureux, étant donné le sourire qui s'était affiché sur son visage encore trop "innocent", mais semblant néanmoins jeter des regards d'incompréhension autour de lui.

C'était lui ! Sa "cible", son futur allié pour une échappée dans la porte-monde Paladith Osynthur. De sa position assise, s'aidant de ses mains et d'un coup de hanche vers l'avant, Osae se propulsa debout, à la manière agile qui faisait à présent sa réputation. Lui qu'on disait voleur, coureur de toits, malandrin, et qui portant ne cherchait qu'à rendre service à ceux qui en avait besoin.
Il s'approcha donc, son épée courte à la ceinture, et son oiseau de malheur, dilapidateur d'Aphliz, sur l'épaule, d'un pas décidé vers Alandris.

Et il s'affala, bras écartés sur le banc, manquant à toutes bonnes manières conventionnelles, à côté du guerrier. Les yeux rivés vers la grande statue, il faisait semblant de ne pas s'intéresser à son compagnon de banc, comme pour l'impressionner, dire "je suis là depuis longtemps, et j'ai du style". C'était là son côté adolescent aventurier, qui contrastait étrangement avec l'image de "héros" qu'il cherchait à se donner.

"Paladith & Osynthur, gardes de "l'Entitée", esprits de la droiture et de l'honneur... Et dire que derrière cette statue se cache le plus grand champ de bataille jamais connu..."

Ses paroles étaient destinées à Andralis, destinées à piquer sa curiosité. Pourtant, Osae ne cessait de quitter la statue des yeux, comme mimant une indifférence envers celui qu'il venait d'accoster... Mais son compagnon de feu ne fut pas aussi apathique, et se jeta sur le guerrier à côté. Il sauta d'abord sur l'épaule la plus proche, tourna jusqu'à l'autre épaule, laissant sa longue queue traîner sur celui-ci, puis tourna la tête vers son visage. Et ouvrit la bouche, comme pour communiquer.

"Gwaaaaaaaaaaa !!!"

Osae ne put s'empêcher de rire, et cessa alors son petit jeu d'indifférence. Ne laissant pas forcément le temps à son interlocuteur de répondre, il se présenta.

"Enchanté, Osae, héros à mes heures perdus. Bienvenue en Ashkore ?"

Le ton interrogatif lui semblait approprié, quelqu'un d'aussi perdu ne pouvait être que nouveau. Une encore plus belle cible pour envoyer à l'abattoir que semblait être cette porte-monde.

Les yeux toujours fermés, Andralis tourna lentement la tête vers la personne qui venait de s'affaler à côté de lui avant de les ouvrir pour la regarder d'un air interrogateur. Un jeune homme à l'air sur de lui qui s'évertuait maintenant à regarder la statue en face de lui. Andralis s’appétait à parler quand il fut devancè.

"Paladith & Osynthur, gardes de "l'Entitée", esprits de la droiture et de l'honneur... Et dire que derrière cette statue se cache le plus grand champ de bataille jamais connu..."

Le chevalier se mit donc lui aussi à contempler la statue. Soit le jeune homme connaissait bien son sujet. Soit il était totalement drogué. Mais cela penchait plus vers la première solution. Cela pourrait être intéressant de lui parler plus longuement si il connaissait bien la ville il pourrait l'aider. Mais... peut-on faire confiance à tout le... Plait-il ?
Un petit oiseau de feu venait de se poser sur son épaule pour vite passer à l'autre . Andralis tourna donc la tête pour se retrouver nez à n... bec ! avec là créature qui...

"Gwaaaaaaaaaaa !!!"

Le jeune chevalier recula la tête après ce cri intempestif et se tourna vers son précédent interlocuteur qui semblait bien amusé de la situation.

"Enchanté, Osae, héros à mes heures perdus. Bienvenue en Ashkore ?"

Le chevalier fixa une nouvelle fois l'oiseau sur son épaule avant de répondre.

"Nouveau ici en effet. Andralis, survivant de l'ordre d'argent je dirais. Enfin c'est du passé... Futur héros à temps plein, enchanté aussi. Et quelle est cette créature ?

Demanda Andralis en approchant le doigt de sa main gauche vers l'oiseau.

"Et c'est quoi cette histoire de champ de bataille ? Une arène ? En tout cas si c'est un endroit ou on peut gagner quelques rétributions c'est intéressant. Nouveau j'ai toujours pas idée comment je vais gagner ma vie ici. Je sais même pas ou je vais vivre ici... Et je sais même pas où c'est ici..."

Andralis fronçait de plus en plus les sourcil tout au long de sa phrase mais finit avec un grand sourire à l'égard de son interlocuteur.

"Nouveau ici en effet. Andralis, survivant de l'ordre d'argent je dirais. Enfin c'est du passé... Futur héros à temps plein, enchanté aussi. Et quelle est cette créature ? Et c'est quoi cette histoire de champ de bataille ? Une arène ? En tout cas si c'est un endroit ou on peut gagner quelques rétributions c'est intéressant. Nouveau j'ai toujours pas idée comment je vais gagner ma vie ici. Je sais même pas ou je vais vivre ici... Et je sais même pas où c'est ici..."

Ecoutant son voisin, qui tentait tant bien que mal de comprendre les intentions de l'oiseau de feu, Osae était de plus en plus intéressé. Comment gagner sa vie ici... Il ne savait pas sur qui il venait de tomber, le roi de la débrouillardise. Où vivre ? Osae connaissait des tas de lieu malfamés, trop pauvre pour pouvoir s'acheter un logement, et trop fier pour dormir à l'auberge toute sa vie. Il s'empressa donc, l'entendant terminer son discours et lui sourire, de lui répondre sur chacun de ces points.

"Toi aussi tu es un futur héros ! Bien ! Alors voilà la marche à suivre. Ici, t'es un peu le larbin des Natifs. Faut se le dire, ça ne plaît pas à tout le monde, et y'a quelques embrouilles du côté des humains intolérants. En gros, y'a nous, les hommes, qui venons d'ailleurs. Et y'a ceux qui sont nés ici... Personne ne sort de la cité, alors y'a aucun moyen d'aller se ressourcer.

C'est là qu'entrent en jeu les "portes-mondes"... et Nous, les humains. Les natifs ne peuvent pas y pénétrer, ça ne marche juste pas. Ainsi, ils font fonctionner la ville, pendant que les aventuriers, guerriers, voleurs, et autres tant qu'il ne viennent pas d'ici, se lancent à l'aventure dans les portes."

Il marqua une courte pause, et se leva, comme se préparant à raconter un discours publique. Être théâtrale c'était aussi sa spécialité. C'est pourquoi, dégainant son épée, il commença à tournoyer tout en racontant ses histoires.

"Au centre se trouve Eleagan, la porte de l'abondance. Tu y trouvera tout ! Fruits & Légumes, Animaux & Bêtes en tout genres! Tu pourra organiser de grandes fêtes au calme et au soleil, séparé des Natifs pour une fois ! C'est le pays des ressources primaires ~"

Il fit une courte pause et pointa son épée vers Andralis, faisant semblant de le menacer, mais d'assez loin pour que cela paraisse juste "thêatrale" et non hostile.

"Mais attention à ces drôles de personnes. Ils vivent dans leur arbres, personne ne connaît leur langage, ils sont sauvages, et ne supportent pas les êtres humains !"

Sortant de sa pose agressive, il exécuta une vrille arrière, dessinant de grands arcs de cercles avec sa lame, et interloquant par la même la plupart des passants qui devaient se demander ce qui se passait. Puis, mimant quelque chose de plus fluide, comme nageant, il continua son discours.

"Il y a Vowien, porte-monde de l'eau. Situé au fond du lac Allil, il faut plonger en son coeur afin d'y rencontrer nos frères Aquelias, et changer de réalité. Là, la pluie reste omniprésente, Ashkore n'est que ruine, enfouie sous des milliers de litres d'eau... On y trouve des tas de trésors, poissons et créatures aquatiques...

Et il y a aussi ces "Silaquaers" ! Un peuple aquatique carnassier qui ne veut que votre mort ~ Ha ha !"

Ravi de son jeu d'acteur, Osae éclata de rire tout en rengainant son arme. Puis, en se rapprochant d'Andralis, il entreprit de cloturer son monologue.

"On raconte qu'il existe encore beaucoup de secrets cachés, que les plus grands aventuriers connaissent d'autres mondes ! Et pour cela, un seul moyen... Visiter les portes-mondes.

Oh et ; Des gens postent des missions à la guilde, tu leur rends service contre de l'argent. Tu pourras ensuite t'acheter des armes et un logement. M'enfin, compte plutôt sur l'auberge du coin pour le moment !"

Il vint se rassoir dans sa position initiale, et son oiseau, comme émerveillé par son histoire, n'avait de cesse de sautiller sur place comme pour exprimer sa joie. Il leva une main vers la statut et vint enfin au point important de son discours...

On dit que dans cette porte-monde, des combats sans fins nous attendent, que nous pouvons emprunter n'importe quelle arme, et que la mort n'existe pas... C'est magnifique non ?"

"Toi aussi tu es un futur héros ! Bien ! Alors voilà la marche à suivre. Ici, t'es un peu le larbin des Natifs. Faut se le dire, ça ne plaît pas à tout le monde, et y'a quelques embrouilles du côté des humains intolérants. En gros, y'a nous, les hommes, qui venons d'ailleurs. Et y'a ceux qui sont nés ici... Personne ne sort de la cité, alors y'a aucun moyen d'aller se ressourcer.

C'est là qu'entrent en jeu les "portes-mondes"... et Nous, les humains. Les natifs ne peuvent pas y pénétrer, ça ne marche juste pas. Ainsi, ils font fonctionner la ville, pendant que les aventuriers, guerriers, voleurs, et autres tant qu'il ne viennent pas d'ici, se lancent à l'aventure dans les portes."

Il semblait bien connaitre son sujet, une chance d'être tombé sur lui. Andralis suivait des yeux l'homme qui venait de se lever et commençait ce qui ressemblait à un discours théâtralisé. Le chevalier écouta le sourire au lèves, simulant la peur devant l'épée tendu pour suivre l'action du comédien. Une fois qu'il eu finit il se mit également à rire en cœur. Ah... Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas rit.

"Toutes ses possibilités... C'est assez impressionnant et ça fait plaisir de savoir que je vais avoir de quoi m'occuper !"

Andralis se mit à jouer avec sa lance quelques seconde la faisant passer d'une main à l'autre avant de se relever le casque sous le bras. Un endroit ou on ne pouvait pas mourir et se battre ? Pour que la mort y soit impossible... Les adversaires doivent y être redoutables... Aussi après quelque pas il se retourna vers sa nouvelle connaissance le sourire en coin.

"Et dit moi le comédien,cette dernière porte. Et toutes les autres d'ailleurs. On peut y aller quand on le désire ? J'avoue que je n'ai pas pu faire jouer ma lance depuis bien longtemps, et en plus me voila avec une nouvelle en main. Autant voir à quoi ressemble une de ces portes avant d'aller me chercher une auberge. Enfin si cela est possible tu peux m'indiquer ou aller ? Ou je te suit peut être si tu est un "héro à temps partiel" ça te dirait peut -être de faire quelques heures."

Andralis après un dernier sourire enfila son casque et en fixa les attaches sur son armure en attendant une réponse du fringant jeune homme.

"Et dit moi le comédien,cette dernière porte. Et toutes les autres d'ailleurs. On peut y aller quand on le désire ? J'avoue que je n'ai pas pu faire jouer ma lance depuis bien longtemps, et en plus me voila avec une nouvelle en main. Autant voir à quoi ressemble une de ces portes avant d'aller me chercher une auberge. Enfin si cela est possible tu peux m'indiquer ou aller ? Ou je te suit peut être si tu est un "héro à temps partiel" ça te dirait peut -être de faire quelques heures."

A l'entente de ces paroles, Osae ne put se retenir de sourire. Son plan avait marché ! Et si il est évident que tout son petit jeu était destiné à le recruter, il s'en fichait, il avait ce qu'il voulait.

Souriant à Andralis, il se précipita vers le piédestal, grimpa dessus, et, approchant sa main de la statue même, se retourna vers son nouveal ami. Le sourire aux lèvres, il posa enfin sa main. L'air subit une légère distorsion, plutôt discrète pour quiconque n'y ferait pas attention, et Osae quitta cette réalité...

[Vers la grande forteresse...]

Andralis s'attendait à devoir suivre l'homme en direction d'un bâtiment ou autre. Donc quand il le vit s'approcher de la statut il pris appui sur sa lance pour le regarder faire, il ne devait pas avoir finit don discours de présentation et se préparait à une nouvelle pirouette. Mais non. Il se contenta de sourire et de... Disparaitre à travers la statue... disparaitre... à travers... la statue...

"Disparaitre... à travers... la statue... C'est un concept."

Un grand sourire aux lèvres sous son casque, le cœur battant à cent à l'heure, Andralis ne s'était jamais sentit aussi vivant. C'était le moment.. le nouveau départ, l'aventure. Et en partant dans un grand rire qui intrigua quelque passant il se rapprocha de la statue. Marqua un temps d'arrêt pour la regarder dans son intégralité puis avança d'un pas décidé à travers.